C'est à partir du 30 janvier que "Nous ne sommes pas des anges", l'émission du midi sur Canal présentée par Maïtena Biraben, change de formule. Le programme sera désormais axé sur l'information et l'actualité telle que l'a repensé Jérôme Bellay.

Un collaborateur explique ce matin dans le journal "20 minutes" : "Le nouveau producteur a exigé que nous traitions en profondeur un seul sujet d'actualité par émission, via débats, interviews et reportages".

« Nous ne sommes pas des Anges », l’émission diffusée sur Canal+ entre midi et deux heures et animée par Maïtena Biraben devrait subir des changements dans les jours qui viennent pour, semble-t-il,  améliorer ses résultats en terme d’audience. Ainsi on a pu lire aujourd’hui dans le journal « 20 minutes » :

« La quotidienne de Canal + produite par Angel, une société de Lagardère, est depuis fin décembre sous la loupe de Jérôme Bellay. Hier, le producteur (...) a présenté ses « suggestions » à Frédéric Lusa, directeur général d’Angel  qui en fera part demain à Canal +.  « Il s’agit de mieux ancrer l’émission dans l’actualité », promet Lusa. En « faisant le ménage parmi les chroniqueurs », comme le craint l’un d’eux ?
Des décisions seront prises la semaine prochaine, mais « sans bouleversements », jure Canal +.  On nous parle de “retour à l’actu” depuis le lancement en juillet 2004, sans grand résultat, soupire un collaborateur. Canal + veut avant tout que nous stabilisions l’audience, qui oscille constamment entre 600 000 et 400 000 téléspectateurs. »

 

Chez Actu TV en tout cas, nous ne serions pas déçus de constater le départ de deux chroniqueurs de l’émission qui sont, et nous pesons nos mots, exaspérants : Salvatore Viviano et sa désespérante réplique « C’est tendance » qu’il met à toutes les sauces et Jean-François Kervéan le pseudo chroniqueur mondain pédant qui rêverait d’être cultivé mais qui possède certainement l’anthologie de Gala et Voici comme livre de chevet. Heureusement qu’ils ne sont pas les deux seuls à animer l’émission et que leurs comparses sont là pour rendre cette émission intéressante et prometteuse!

 

 

Le 18 décembre prochain à 20h50, Canal+ diffusera un docu-fiction intitulé "La légende vraie de la Tour Eiffel" qui devrait retracer les évènements de la conception et la construction du monument.

Ainsi, il faut savoir que la tour, à l'époque de sa construction, ne faisait pas l'unanimité comme aujourd'hui, et les critiques étaient légion, d'Alexandre Dumas à Maupassant qui l'ont qualifié d' "inutile et monstrueuse". De nos jours, la tour eiffel est le monument le plus visité au monde.

Le docu-fiction est présenté sous l'angle de vue d'un journaliste, le journaliste Barbier (incarné par Nicolas Vaude) qui va suivre l'avancement des travaux et qui est en même temps narrateur. Gustave Eiffel est incarné par Jacques Frantz qui joue donc un visionnaire égocentrique. D'autres personnages jalonnent le récit, à l'instar des Duval, ouvriers représentés par 3 générations sur le chantier de la tour. Photos d'époque viennent également illustrer le récit.

On devrait apprendre dans le documentaire que chaque pièce constituant la tour nécessitait une précision de l'ordre du dixième de millimètre, qu'il n'y eût aucun accident mortel sur le chantier de construction de la tour des vingt six mois qu'il dura, et ce malgré les difficiles conditions de travail, le froid et le vent, ou encore que le nom Eiffel fut salement entâché par l'histoire du Canal de Panama dans laquelle il fut accusé d'enrichissement personnel aux dépens de milliers de petits porteurs ruinés.

A noter pour finir que TF1 proposera à son tour dans quelque-temps un documentaire sur un monument français mythique, la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Canal + diffusera ce soir « Exils », un film de Tony Gatlif sorti dans les salles obscures l’année dernière. « Exils » est un road movie qui prend aux tripes et qui s’adressent aux écorchés, aux déracinés, à ceux qui sont à le recherche de leurs origines. La musique est omniprésente et suit les personnages dans leur quête.

 

L’histoire, c’est Zano et Naïma, un jeune couple qui décident d’aller en Algérie à la recherche de leurs racines. Le début du film se situe à Séville et nous offre des scènes remarquablement filmées, comme cette scène de transe au cours d’un rituel soufi d’une dizaine de minutes. Tout au long de leur périple, le couple croise d’autres personnages, des travailleurs clandestins qui montent vers Paris dans l’espoir (qu'on sent et qu'on sait vain)de trouver une vie meilleure... C’est un voyage initiatique qu’entreprennent Ano et Naïma, voyage qui va les plonger dans des cultures que, paradoxalement, ils ne connaissent pas mais sont celles de leur origine. Ils vont être obligé de se remettre en question, de s’oublier, pour comprendre, encaisser le choc, absorber la culture qu’ils découvrent.

 

Les acteurs principaux du film sont Romain Duris (Arsène Lupin, L’Auberge Espagnole, Les Poupées Russes…)et Lubna Azabal. Exils est de ces films qui procurent une bouffée d’air bienfaisante, un film empreint de fatalisme mais dont le message reste finalement un message d’espoir.

On se rappelle d’ Ariane Massenet dans l’émission « On ne peut pas plaire à tout le monde » de laquelle elle est partie à la fin de la saison 2003/2004. Peu après son départ, elle disait : « Depuis quelque temps, je sentais que j’étais en train de me caricaturer. J’étais lasse d’être la fille d’à côté, la dame de compagnie…Marco a recentré l’émission sur lui. Du coup, je n’avais plus beaucoup de place ». Elle refuse alors de participer à « Les Hyènes » sur France 2 et à « Les 100 plus grands » sur TF1 avec Christophe Dechavanne de peur d’être trop « exposée ». Elle trouvera son salut sur Paris Première avec « Petites confidences entre amis » (le concept : une personnalité est interviewée par six de ses proches) qu’elle anime à partir d’octobre 2004.

Elle revient un peu plus sur le devant de la scène cette année en étant aux côtés de Michel Denisot dans « Le Grand Journal » pour la rubrique « Médias » tous les soirs de la semaine à 19h10 sur Canal+.

A la question « Etes vous sûre que vous allez avoir la parole ? » que lui pose Jean-Remy Gaudin-Bridet de Télé Star, elle répond : « Je serai présente pendant toute la durée de l’émission. Et j’ai bien l’intention de mettre mon grain de sel dans les interviews que fera Denisot ! J’aime assez l’idée de pouvoir poser des questions très sérieuses et de déconner un maximum la seconde suivante ».

Souhaitons lui en tout cas d’avoir plus la parole que dans ONPP où Marc Olivier Fogiel ne lui en laissait guère l’occasion, surtout dans leur dernière année de coanimation.

Elle ne considère en tout pas celà comme une mauvaise expérience; à la question « Avez-vous l’impression d’avoir grandi depuis votre séparation avec Marc Olivier Fogiel ? » elle répond : « Bien sûr. En même temps, j’aurais été incapable de mener la carrière que je mène aujourd’hui si je n’avais pas fait ONPP pendant quatre ans… ».