Quel rapport entre une bouteille de Côtes du Rhône et la télé? Le succès? Les foules que chacun des deux déchaînent? Certainement. Le ballon de Côtes rend heureux, la télé aussi. Ceci dit, les adeptes du Côtes ne sont pas forcément les mêmes que les fous de télé; même si certainement les deux catégories se rejoignent, des milliers de bouteilles du rouge qui tâche ayant sûrement déjà été vidée devant un épisode de Navarro, Julie Lescaut, Commissaire Moulin, ou bien sûr une énième rediffusion de la Soupe au choux.

Le Côtes est une béquille qui nous permet de traverser dans l'ivresse quelques minutes du temps d'existence que nous parcourons; la télé remplit la même fonction, l'ivresse étant ici générée par les images, les sons, les idées.
Vin et télé font bon ménage, on peut dire qu'ils font presque l'unanimité, à l'exception d'auprès de peu de détracteurs; il suffit pour s'en convaincre de voir les scores d'audience impressionants que fait la télé tous les soirs ou le nombre de bouteilles de vins écoulées chaque année par les supermarchés.

Mais les rapports entre le Côtes et la télé doivent certainement s'avérer plus subtils; le Côtes réunit les gens dans l'ivresse, dans les bars et sous les ponts. Fut un temps où la télé réunissait les gens en France, quand il n'y avait qu'un poste pour des centaines d'habitants; par exemple, il serait intéressant de connaître le nombre de personnes par poste de télévision lors de la retransmission du premier pas sur la lune en 69. Aujourd'hui qu'il y a quasiment autant de postes que d'habitants, l'aspect unificateur de la télévision est moins évident; dommage que certains préfèrent regarder des manifestations culturelles à la télé, le derrière sur leur canapé, plutôt que d'y participer, au moins en tant que spectateur...

Enfin, ne dérivons pas du sujet, et force est de constater qu'un bon verre de Côtes ou un bon documentaire télé ne saurait faire de mal à la santé. Et puis tous les deux sont du domaine du dilletantisme, de l'oisiveté, du plaisir passif; voilà bien ce qui les unit le plus au fond, cette capacité à provoquer du plaisir à celui qui les consomme, et ceci sans effort, si ce n'est celui de lever son verre ou d'appuyer sur le bouton de sa télécommande.

Certes la bagnole est l'opium du peuple français, mais la télé en est le crack et le Côtes la coke...ou plutôt l'alcool...

La rédactrice en chef du nouveau magazine TV "télé showbiz" sorti lundi dernier n'est autre qu'Adriana Karembeu, le top model et femme du célèbre footballeur du même nom.

Le magazine produit par la société FoxMedia est un mix de programmes télé, d' actu people et showbiz et d'annonces de casting pour la télé, le cinéma, la musique et la mode.

Adriana sera responsable entre autres des principales interviews du magazine; pour le lancement du magazine, elle a interviewé le journaliste Patrick Poivre d'Arvor.

Interrogée sur Europe 1, elle a déclaré : "Je suis devenu un peu journaliste…Je pense être crédible en intervenant dans le magazine. La télé m'intéresse, me fascine. Et devenir ensuite animatrice télé, pourquoi pas si un projet me plaît".

Un début de reconversion pour le moins surprenant donc, enfin, quand on voit à quel point Adriana est télégénique, on ne peut que penser que son projet de devenir animatrice a toutes les chances de se concrétiser… En attendant, reste à voir ce que donnera ce nouveau mag tv sur le long terme et comment il résistera face aux mastodontes que sont, dans la même "catégorie", Télé Star ou Télé Loisirs...

8.916.480 téléspectateurs ont suivi hier soir l'épisode inédit du «Commissaire Cordier»
que diffusait TF1. Avec une part de marché de 36% sur le public de quatre ans et plus, «la série se place largement
en tête des audiences» indique ce matin un communiqué de la chaîne

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La série Friends pourrait reprendre du service d'après le site Hollywood.com; Jennifer Aniston, Courteney Cox, Lisa Kudrow,
Matt LeBlanc, David Schwimmer et Matthew Perry auraient en effet
 accepté de se réunir à nouveau pour enregistrer de nouveaux épisodes de la série culte.

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"Munich", le film polémique de Steven Spielberg sur les suites de la prise d'otages des JO de 1972 sort demain  dans nos salles de cinéma.
On devrait s'attendre à un battage médiatique digne dela renommée du réalisateur et de cette fameuse affaire de terrorisme.

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Jean-Marc Morandini sort un livre intitulé " Télé Vérité " prévu le 8 mars aux Editions de l'Archipel.

Sur le site des Editions de l'Archipel, le livre est présenté en ces termes :
" La télé forme les esprits des jeunes et des ados. Mais il arrive qu'elle les déforme. Quand les banlieues s'enflamment fin 2005, on met en cause les médias et les journalistes. Le suicide des jeunes ? La télé. L'échec scolaire ? Encore la télé. Des ados de plus en plus dépressifs ? La télé, vous dis-je ! Et, pendant ce temps, que font les parents ?
Ils tentent, tant bien que mal, d'éduquer leurs enfants, de leur apprendre à apprivoiser le petit écran. Mais la bête est enragée : elle mord et ne lâche rien...  Nos enfants livrent une nouvelle "guerre des boutons" : ceux du poste de télé. Faut-il les laisser regarder le journal de 20 heures ? Les dessins animés ? La publicité ? La télé réalité ? les jeux d'argent ? Comment leur en parler ? Que leur dire ? Comment les accompagner ? ... ". 

 Il semblerait que JMM ait donc choisi le créneau de l'ado diabolisé, l'ado en perte de repères à cause de la télé... Seulement, ce qu'il faut avoir à l'esprit, c'est que les adultes et les parents de ces-dits ados regardent la télé tout autant qu'eux (plus de 3h par jour en moyenne!); voilà bien leur véritable manière de les accompagner!